lundi 9 octobre 2017

#WEdramanimique, 3e édition : While DAOKO was singing

Le weekend dernier avait lieu la troisième édition du #WEdramanimique propulsée de nouveau par Bouya du blog Book&drama. Ce fut encore une fois un moment très agréable à suivre et à partager, en particulier en suivant tous les partages et discussions sur Twitter. Voici les participants qui étaient inscrits :

Bouya (@Bo0ya_), Titesilve (@SandrineSilve), Luthien (@Luthyx), Verslinfinie, Blinky, Lee Kikwang (@MinSooTae), moonsun57 (@Alikdream629), Mudaepo, Milaguru (@Mila_no_tweet), Yuuki (@YuukiNoDreams), Angel402 (@Angel402_), Kalyani (@khunzea), justb (@justundrama), verslinfinie (@petitemoko), lylyrowanlili, nonnon, SALT, Seventh, maruna (@Kuramaruna), sayunaa (@whitaeh), fleya (@Lovely_Fleya), marie asiasisone (@marieasiaisone), moonsun57 (@alikdream629), Sakura (@StaffDramaic), IlumysYuni, world of drama passion (@worldofdramapas), LittleAngele (@tocasiatic)

Pour ma part, ma contribution fut des plus modestes. Ce weekend était particulièrement chargé et travailler le dimanche n’aide pas. Un modeste palier de 6h visé qui n’a même pas été atteint avec environ 5h30 de productions asiatiques visualisées. Quoi qu’il en soit, j’ai quand même regardé quelques petites choses, donc autant les commenter un peu.

While you were sleeping

당신이 잠든 사이에 – épisodes 1-8 (sur 32, en cours de diffusion)

Il semble que nous avons là le gros show coréen du moment. Les gens semblaient assez enthousiasmés depuis les premières annonces et encore plus à la suite des premiers trailers qui, en effet, étaient des plus séduisants. Il fallait donc que j’essaye aussi.

J’ai aussi regardé au final, ce weekend, les 8 premiers épisodes actuellement disponibles (environ 35 minutes chacun). Et je suis totalement sous le charme !
Après avoir rapidement zieuté quelques infos (mais pas trop, pour éviter les possibles spoils), et le début du premier épisode, je me demandais si la série allait suivre un schéma simple. C’est-à-dire : la jeune femme toute gentille rêve du futur et de ses conséquences néfastes, et l’homme, confiant et tout, lui ,affronterait le destin pour donner à chaque rêve un happy end, avec des cœurs partout. Pour un drama, ça ne serait pas surprenant (et ni forcement mauvais par ailleurs).


Mais non. La série m’a jusqu’à présent totalement surpris. La mécanique de rêve est vraiment intelligemment utilisée. Très vite, on va se rendre compte que Nam Hong Ju (jouée par Suzy) n’est pas la seule à avoir des rêves prémonitoires. Pour l’instant, tout semble partir d’elle, mais d’autres personnages vont aussi « rêver », et pas forcément voir le même futur. Toute cette mécanique est plutôt bien pensée et aussi utilisée pour nourrir l’histoire. C’est prenant, intriguant, sans en faire trop. On accroche facilement.

Si la série a de belles qualités niveaux réalisations, musiques aussi, ses personnages sont bien ce qui m’a le plus séduit avec son scénario. Pour reprendre le schéma que je « craignais » au début, on est loin de ça en fait. Hong Ju, toute adorable qu’elle est, n’est pas uniquement un joli visage, un pendant naïf du héros sûr de lui, elle a sa propre personnalité bien marquée et une bonne présence. Ceci est d’autant plus agréable que Jung Jae Chan (joué par Lee Jong Suk, déjà vu dans W) n’est pas un personnage masculin si sûr de lui, riche, confiant et tout et tout, un type de héros très courant dans dramaland. Au contraire, c’est un procureur avec ses défauts, ses incertitudes, ses peurs. Si il aime bien se montrer avec de l’assurance face aux autres, on va aussi le voir rapidement se cacher pour reprendre ses esprits après avoir en fait eu bien peur, etc.


La série nous présente progressivement pas mal de personnages plutôt plaisants, comme ce policier qui va échapper à la mort au début, cette jeune pianiste, etc. Aucun m’a déplu, même cet avocat à la morale douteuse qui joue bien le rôle de méchant. Puis, revenons à Hong Ju et Jae Chan, je les adore vraiment, ils font preuve d’une belle alchimie ; c’est un couple qui me plait déjà beaucoup et qui commence à me faire fondre.

J’ai vraiment hâte de voir la suite et suivre comment l’histoire et les personnages vont évoluer !!

Zenkai Girl

全開ガール – épisode 5

Côté dramas, ce #WEdramanimique n’a été ponctué que par une seule autre série, japonaise cette fois-ci, Zenkai Girl. Et une nouvelle fois avec Yui Aragaki. Ouais. Je ne me lasse pas de la voir à l’écran.

Zenkai Girl raconte l’histoire d’une jeune femme très très ambitieuse, Ayukawa Wakaba (jouée donc par Aragai Yui) qui devenue avocate ne rêve que d’une seule chose : devenir riche et importante. Et ça doit aller vite. Toutefois, malgré elle, Wakaba va être amené à s’occuper de la très jeune fille de la patronne d’un cabinet d’avocats prestigieux. Et, surtout, aussi faire la rencontre avec un père célibataire, Yamada Souta (joué par Nishikido Ryo), sans le sous, et aux ambitions limitées. Bref, tout l’opposé de son bel idéal masculin.
Of course, on voit vite venir le retournement. Des sentiments vont naître. Et ça va les chambouler, surtout Wakaba qui va tout faire pour les refouler. Le tout avec des péripéties bien nourries par les deux enfants de l’histoire qui assez géniaux à suivre par ailleurs – les enfants sont souvent de bons acteurs.


Bref, ce cinquième épisode était à l’image de la série, très agréable. C’est une série que je regarde avec beaucoup de plaisir. Pour le coup, Wakaba commence vraiment à se rendre compte qu’elle  est en train de tomber amoureuse, ce qui la perturbe beaucoup (ce n’est pas ça qui va la faire devenir riche…). Après, ce n’est pas le drama du siècle, ni une romance innoubliable (du moins pour l’instant), mais la série fait bien son job et Yui Aragaki est encore une fois très chouette. En toute objectivité, of course~

DAOKO


Oui, je vais finir ce petit point #WEdramanimique avec une escapade musicale aux côtés de DAOKO. Bon les clips, aussi après en avoir discuté un peu entre nous, ça ne compte pas, ce qui est normal, mais je vais en mentionner juste un seul (qui m’a en plus permis de remplir le défi eau). Il s’agit en effet d’un clip dans sa version animé qui reprend des séquences du film d’animation dont la musique est tirée, Uchiage Hanabi, Uekara Miruka Shitakara Miruka?. Cette chanson est aussi intitulée « Uchiage Hanabi » et elle est chantée par DAOKO en duo avec Kenshi Yonezu. Et j’adore, le voici :


DAOKOCe titre connaît son petit succès au Japon dans les charts et aussi sur le net, avec notamment pas moins de 50 millions de vues pour cette version sur YouTube en deux mois. Si je ne connaissais pas le chanteur, j’avais déjà commencé à entendre vaguement parler de DAOKO. Je n’avais pas trop fait attention alors parce qu’elle officie dans un genre vers lequel je suis moins attiré : le rap (j’aime bien Charisma.com, mais mon intérêt pour le genre reste limité).

Oui, contrairement à ce que pourrait faire croire ce clip, DAOKO est avant tout une jeune rappeuse de 20 ans. Et du coup, cet excellent clip, et cette voix suave de DAOKO m’a donné envie de prêter un peu plus attention à ce qu’elle fait. Et j’en reste vraiment positivement surpris. Il y a quelque chose d’assez hypnotique dans ses musiques et même ses clips. Comme avec le curieux « Daisuki with TeddyLoid » ou le provocateur « Haikei Goodbye Sayônara », « ShibuyaK » et ses sonorités électroniques.

Bref, ce billet devient un prétexte pour parler aussi un peu de DAOKO et de j-musique. Mais, si je l’ai redécouverte avec « Uchiage Hanabi » où elle officie dans un genre différent, je me suis laissé surprendre par sa musique et son style ; d’écoutes en écoutes, je commence à vraiment apprécier. N’hésitez à me dire si vous la connaissiez déjà ou pas, et si vous aimez.

****

Bref, certes, il fut tout modeste pour ma part, ce fut un bon petit weekend, en particulier grâce à la très bonne surprise qu’est While you were sleeping. Un vrai coup de cœur jusqu’à présent.
Le weekend n’était pas trop adapté pour moi, mais ça fait partie du jeu, et ce fut quand même agréable de suivre les visionnages de chacun. J’ai hâte de voir arriver la prochaine édition du #WEdramanimique~

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