mardi 25 octobre 2011

"Guilty Crown" & "Boku wa Tomodachi ga Sukunai", plus un petit point sur l'automne

Dans un billet précédent, j'avais dit que, pour cet automne, c'était bon, j'arrêtais les frais... Ne jamais dire jamais, j'ai commencé depuis deux nouveaux animés : Guilty Crown et Boku wa Tomodachi ga Sukunai. Deux registres différents, mais ce sont deux animés qui me plaisent bien, surtout le premier en fait.

Inori !
Guilty Crown
(épisodes 1 et 2)
Enthousiasme : élevé !!

Cet animé, j'espère vraiment qu'il va monter en puissance et confirmer ainsi un très bon lancement. Je l'ai commencé pour ses trailers, franchement bien accrocheurs :


J'aurais envie, pour commencer, de le comparer à Code Geass, on retrouve de nombreux éléments qui y font penser : un Japon qui a perdu son indépendance, une organisation terroriste, une fille qui offre au héros un pouvoir hors-du-commun, un mélange d'action avec des mechas, etc. Bref, surtout avec l'épisode 2, je n'ai pas pu m'empêcher de faire le rapport. Après, j'arrêterai là la comparaison. (Edit : je vois que d'autres font aussi le rapprochement)
Qu'est ce qu'il y a de bien ? Déjà, une superbe animation, c'est beau, très, franchement beau, il faut le reconnaître (le plus bel animé de la saison ?) ! Un début d'intrigue qui, sans être novatrice, permet d'accrocher rapidement à l'histoire. Les musiques ! Puis, il y a Inori, il faut le dire (qui chante bien en plus !)~ C'est difficile d'en dire plus, nous ne sommes qu'au tout début de l'histoire, ces deux premiers épisodes forment une introduction à la série en présentant les différents protagonistes, les différents camps, les pouvoirs et l'univers en général. Le personnage principal, Shu, se présente peut être comme un gars hésitant, craintif, mais, j'ai trouvé ses réactions assez humaines et - en soi - logique, mais on sent en lui quand même une petite âme de héros ; il a envie de faire quelque chose de ses deux mains. Quels sont ses liens avec Inori ? Les flashbacks (?) amènent déjà quelques questions.

 
C'est en tout cas très prometteur. Je ne sais pas si le scénario va se révéler comme un monstre d'innovation. Cependant, à ce rythme, même si ça ne l'est pas, Guilty Crown pourrait très vite se confirmer comme un animé de premier choix, voir un excellent divertissement !

Pas toujours facile l'amitié~
Boku wa Tomodachi ga Sukunai
(épisodes 0 et 1 à 3)
Enthousiasme : progressivement vers "élevé" !

Après avoir vu l'épisode 3, j'avais un peu du mal à le dire... Mais j'ai beaucoup aimé le regarder ! Disons qu'il faut avouer que cette série est victime d'un fait devenu très habituel dans la japanime en général : le fan-service gratuit. Honnêtement, les réalisateurs se font plaisir (tout en soignant la réalisation).
La série surfe sur quelques thématiques assez populaires en ce moment : création d'un club au lycée, une fille qui se révèle comme fanatique de jeu spéciaux (... pas les Tetris quoi), etc.
L'épisode 0, la pub de la série quoi, il était mauvais, c'est clair ; j'ai même failli alors renoncer à me mettre à la série. L'épisode 1, une bonne intro avec la présentation de Hodoka et Yozora. Sena quant à elle rentre vraiment en scène dans l'épisode 2, on a également deux belles séquences que les parties de Munster Hunter et le jeu de drague (la seconde avec quelques passages assez tordants) ! L'épisode 3... Entre l'éroge et Sena obligé de lire à voie haute les, hmm, doublages, et la séquence piscine, on était servi, ça restait tout de même assez marrant. Mais, mais surtout, Sena, elle s'est révélé vraiment attachante. J'ai accroché aux personnages, donc du coup ça aide bien pour apprécier la série. J'apprécie bien les génériques, surtout l'ending.



Enfin... En vrac pour l'automne, par ordre alphabétique :
- C3 : j'en suis arrivé à l'épisode 3. Avec les épisodes 2 et 3, j'ai, tout d'un coup, trouvé bien plus d'intérêt dans cette série. Sans être sensationnelle, elle offre de bons moments assez sérieux (je n'attendais pas ça de Fear...) et aussi une belle scène touchante. Par contre, la fin de l'épisode 3 augure une baisse de régime, dommage...
- Fate/Zero, épisodes 2 à 4. C'est globalement bon ; le dernier épisode avec le face-à-face Lancer-Saber, c'était bien plaisant. Mais pourquoi cette tendance éternelle à faire la pose et discutailler ? L'arrivée de Rider en plein milieu du combat était excellente !
- Gundam Age : épisodes 2 et 3. Cette série me plait, mais vraiment beaucoup !! C'est classique, encore rien de très surprenant, mais l'intrigue accroche bien, des personnages bien plaisant (Emilie !) et de belles séquences.
- J'ai vu le premier épisode de Last Exile - Ginyoku no Fam... Mode fanboy !!!
- J'arrête de suivre Persona 4 the Animation. J'avais bien aimé le premier épisode, cependant, avec les soucis de Kazé puis les rumeurs courant sur la production de la série, je suis un peu inquiet. Puis, en fait et surtout, j'aimerais finir le jeu avant de regarder l'animé.
- Phi Brain : j'ai vu l'épisode 3... Mouais, franchement pas top cette série. Je continue encore un peu pour le générique de May'n, mais combien de temps ?

vendredi 21 octobre 2011

"Un carré de ciel bleu", innovant ?

Bon, je vais répondre maintenant, rien ne sert de faire durer le suspense. C'est non. Un carré de ciel bleu est un titre très classique suivant toutes les règles d'une histoire mélangeant histoire d'amitié, romance le tout saupoudré d'un triangle amoureux on ne peut plus classique (avec même la volonté de garder la surprise du choix du héros - malgré tout prévisible - jusqu'aux dernières pages).
A vous de voir si vous voulez lire l'ensemble ou directement passer à la conclusion.

Représentons rapidement Un carré de ciel bleu tout de même. Ce manga, en quatre tomes, est édité chez Doki Doki, il est dessiné et écrit par Sô. Le dernier tome a été récemment publié chez nous, le 12 octobre dernier. Pour l'histoire, je vais rapidement reprendre le synopsis de l'éditeur :
"Les années passent, les sentiments restent ?

Après cinq années passées à Tokyo où elle est devenue une idole de la chanson, Fumika est de retour dans sa ville natale. Dans cette paisible bourgade balnéaire, rien ne change jamais… du moins en apparence. Si elle retrouve en Shûichi un ami d’enfance toujours aussi timide et passionné de photographie, Fumika découvre que sa camarade Miyuki est devenue amnésique et n’a plus aucun souvenir des grands moments vécus durant l’enfance… Mais l’amnésie signifie-t-elle la fin des sentiments ?"
Il n'y a en effet rien d'innovant, je pense que le synopsis est assez parleur pour ça ; l'ensemble ne vous apportera aucune nouveauté dans le genre (on a même le cliché de l'amnésie qui, il faut avouer, pour un scénario amène pas mal de possibilités intéressantes). Si je considère donc que ce manga n'est pas un indispensable, je soulignerai quand même quelques points qui font que ce titre peut se révéler comme un achat sympathique.

Couverture du premier tome, jolie, non ?
Déjà, pourquoi ai-je commencé ce manga ? Tout simplement pour sa très belle première couverture (les trois autres le sont aussi d'ailleurs). Honnêtement, je ne m'amuse pas trop à lire les résumés avant d'acheter un manga (régulièrement, ils spoilent bien trop), je me fis en général à ma première impression visuelle (s'il faut, je feuillète quelques pages pour me faire une idée du trait de l'auteur et de l'ambiance générale). La petite accroche me plaisait également : "les années passent, les sentiments restent ?". Ça a suffit à me convaincre. Et la lecture a confirmé cette impression : c'est un beau manga coté dessin. L'ensemble est de belle facture. Je n'ai pas été déçu.

Le manga ne fait que quatre tomes ; en gros, c'est bête, mais ça permet de se faire plaisir sans se ruiner. Plus ? Cela aurait été fatal à l'histoire. Chaque tome est assez bien dosé. Pour parler juste du dernier tome disponible : le tome précédent s'était terminé sur un petit retournement (bienvenu) qui pouvait relancer un peu l'histoire. La relation qui s'était progressivement développée auparavant se voit complément chamboulée. Cela amène directement le héros - Shûichi - à faire enfin son choix entre l'amnésique Fumika et l'idole (en pleine phase de remise en question) Miyuki. Tous les trois sont, bien évidemment, des amis d'enfance (très proches).

Le personnage de Yuria (une amie de Fumika) avec son arrivée avait permis également de relancer une histoire qui dès le premier tome montrait des signes d’essoufflements. Yuria est d'ailleurs un personnage que j'ai bien aimé : dynamique, marrante, elle apportait un plus au scénario du fait de sa relation proche avec Fumika et son amitié naissance avec Miyuki. C'est mon personnage préféré de la série.
Ce personnage de Miyuki, au final, m'aura assez déçu, elle n'arrive jamais à se détacher, toujours discrète ; arriver à faire une phrase complète chez elle, c'est dur. Bon, elle vit sans doute des choses assez difficiles avec ses souvenirs qui vont et viennent, mais cela m'aura peu touché et je n'ai donc pas trop accroché au final. Fumika, du fait de son tonus permettait de compenser un peu, elle est plus enjoué mais elle doit faire face à ses propres démons ; elle était plus attachante du fait qu'elle avait une vraie présence. Shûichi, le héros, je passerai sur ce deux-de-tension (c'est épidémique ce genre de héros ?)...
Quant à la conclusion : bah, j'aurais parié sur le mauvais cheval tout en sachant que j'allais perdre.


Pour conclure, je soulignerai, tout de même, l'intitulé même du titre qui vraiment m'a séduit. "Un carré de ciel bleu", c'est beau. A lui seul, je trouve d'ailleurs qu'il résume assez bien cette série. Il s'agit juste d'un fragment du monde, un zoom sur la relation entre trois jeunes gens comme beaucoup d'autres peuvent connaître. Le fait de parler de "ciel bleu" donne également le ton de l'histoire : elle finira bien. Le ciel a beau se couvrir de nuages, il y a beau pleuvoir, il fera beau demain ou après-demain.
Je ne le recommande pas, mais je peux conseiller ce manga si vous chercher un petit manga sans prétention et assez bien dosé pour présenter une histoire agréable à lire.

dimanche 16 octobre 2011

Mes derniers coups de coeur coté manga

Je commence régulièrement des nouveaux mangas (au risque de ne pas pouvoir tout suivre), de ce fait je découvre de temps en temps des nouveaux titres qui me plaisent plus que d'autres, qu'on peut qualifier de coup de cœur.
Dans ce que j'ai commencé plus tôt cette année, je citerai avant tout trois titres : Merry Nightmare (chez Taifu Comics), Pandora Hearts (Ki-oon) et Le Pavillon des Hommes (Kana).

Le tome 1, à chaque fois Merry qui pose.
Merry Nightmare

J'ai découvert cette série avec son adaptation en animé (par J.C. Staff, diffusée début 2011 - connue aussi sous le nom de Yumekui Merry). C'est un animé qui m'avait vraiment plu pour son ambiance assez colorée, un animé plutôt bon graphiquement parlant d'ailleurs, et des personnages attachants. Comme la série manga (qui est la version originale) était disponible depuis déjà quelques mois en France, j'ai pu me rabattre sur celle-ci. C'est d'ailleurs pas tous les jours que j'achète du Taifu Comics. Vous pouvez lire les premières pages sur leur site internet.
Mon (gros) coup de coeur pour cette série s'est ainsi trouvé confirmé. On est chez au cinquième tome, six au Japon ? Depuis, c'est beaucoup d'impatience que j'attends la sortie de chaque tome (le tome 6 sortira en France en janvier, 'malheureusement' je ne serai pas en France, je vais donc attendre un peu plus).
On pourra dire qu'il y a dans cette série pas mal d'éléments plutôt classiques - liés au genre - mais elle dispose d'une très grande fraicheur dans son histoire mais aussi dans son dessin. C'est beau et "mignon" à la fois.
Le tome 5, dernier dispo en France.
Je suis fan des designs des personnages de Yoshitaka Ushiki. Des garçons, Yumeji, à coté de ses élans shôneninques, à un regard intelligent et plutôt malicieux qui me plait ; j'adore le coté classe de John Doe. Mais aussi des filles, je craque pour Yui ou Isana, et je suis un fan de Merry ! L'histoire avec le monde des rêves est franchement sympa à suivre, les combats ne s'étalent pas trop, et ça ne stagne jamais. Le duo Yumeji-Merry me plait vraiment beaucoup, j'aime bien la complicité qui les lie et je me demande s'il n'y a pas plus de lien que ça entre eux. En plus, l'opening de l'animé notamment laissait supposer beaucoup de chose.
La fin du tome 5 finit sur un cliffhanger cruel pour le lecteur...

Nous n'en sommes qu'au cinquième tome, mais la série possède un très gros potentiel. Je n'ai pas trop de craintes sur une fin précipitée (on ne sait jamais), le manga se trouve régulièrement dans les tops ventes à ses sorties. Bref, j'adhère totalement ! Et, si ça continue ainsi, cette série pourrait rapidement s'affirmer comme tout simplement un de mes mangas préférés.

Oz, un destin tragique !
 Pandora Hearts

C'est un manga qui fait pas mal de bruit chez nous. C'est l'une des dernières grosses trouvailles de Ki-oon. Il m'a fallu cependant attendre une deuxième lecture pour réellement accrocher. J'avais lu une première fois les deux premiers tomes : pas mal, mais sans plus. Je lui reconnaissais toutefois une première qualité indéniable : un dessin très fouillé et plus qu'agréable pour les yeux.
C'est - convaincu par un comité de fans - alors que j'ai redonné quelques mois plus tard une deuxième chance à la série. Influencé ou pas, j'ai trouvé la seconde lecture bien plus agréable et je me suis mis à acheter la suite. Il n'y a pas dire, j'aurais pu passer à coté d'un sacré manga si j'étais resté sur ma première impression.
A quand le tour d'Alice ?
A coté du dessin, ce manga dispose d'un gros point fort : son scénario. L'auteur (Jun Mochizuki) a élaboré une sacré histoire vraiment riche en détails et en rebondissements. La lecture n'en devient que plus passionnante. On se retrouve dans un univers "Alice au pays des Merveilles" très remixé, mais avec un véritable charme. A chaque volume, nous obtenons un certain nombre de réponse, mais également, tout autant, voir plus de questions. A coté de ce scénario, il a su bien mettre en avant ses personnages globalement tous intéressant à suivre, bien évidemment les deux héros : Oz et sa chain Alice (pour qui j'ai un petit coup de cœur), mais à coté les autres personnages ne sont pas laissés de coté : je ne citerai que Break qui dans les derniers volumes s'est présenté sous un tout nouveau jour.
J'aime vraiment beaucoup et je vais continuer à suivre la série avec beaucoup d'envie !


Un style de couverture épuré mais agréable.
Le Pavillon des Hommes

Avec ce troisième titre, on rentre dans un registre totalement différent, sur tous les points. Nous voilà plongé en plein Japon des Tokugawa, en pleine uchronie.
J'ai du mal à avoir un avis bien précis sur ce titre, la seule chose que je sais, c'est que j'aime beaucoup. Disons que c'est un titre à la fois captivant et déroutant.
Captivant pour son scénario très original. Comme je le disais, l'auteur (Fumi Yoshinaga) nous fait une uchronie qui est en plus très réussie. Elle est vraiment crédible à la lecture ; donc c'est du tout bon. Mais à coté, du fait qu'il essaye de refaire toute l'histoire du shogunat des Tokugawa en quelques tomes, on est rapidement perdu avec la multitude de personnages qui défilent (avec tous leurs noms bien-sûr) et qui vieillissent (allez reconnaître le même bonhomme à 20 ans et à 70 ans). C'est tout de même graphiquement plutôt réussi.
En gros pour l'histoire : une terrible épidémie ravage le Japon, épidémie particulière car elle ne touche que les hommes, à cause de cela, la population masculine tombe à des niveaux incroyables, un homme pour trois-quatre femmes. Les conséquences démographiques sont terribles, mais celles politiques le sont aussi. Les femmes prennent le pouvoir. Rien que l'histoire même est vraiment réussie , c'est même assez captivant à lire. La séquence du cinquième shogun était très bonne avec une belle mise en lumière de la vie de cour, les complots, etc. Très réussi.

c'est un manga difficile peut être parfois difficile à lire, mais vraiment très bon !

jeudi 13 octobre 2011

Retour sur "Arc : le Clan des Deimos"

Arc : le Clan des Deimos, je ne suis pas forcément certain que ce titre vous dise quelque chose ? Peut être, ou pas. C'est un rpg sorti chez nous début 2004, sur PS2 ; en gros, j'étais au lycée, je vieillis... C'est le nom français pour Arc the Lad 4 (enfin, à cette époque je ne savais pas que c'était une saga).

Pourquoi parler de ce "vieux" jeu ? J'étais en train de regarder sur Priceminister, histoire de voir un peu ce qu'il y avait en ce moment (je suis un peu tenté pour m'acheter Wild Arms 5), et c'est là que j'ai trouvé le pauvre Arc : le clan des Deimos à partir de seulement 4€. Ça m'a rendu triste... Bon, vous me direz peut être que de nombreux facteurs peuvent expliquer ce prix, mais reste que j'ai été triste de voir ce très bon jeu pour à peine deux pièces de 2€.

Très bon jeu, parce que, pour moi, il l'est. Et il est un peu trop méconnu à mon goût. Arc est l'un de ces jeux qui m'a le plus marqué dans ma vie de gamer (si on peut dire ça ainsi). Je ne dirai qu'une seule chose pour le prouver, c'est le seul rpg que j'ai fini... 2 fois ! Ça peut paraître ridicule de dire ça, mais ce n'est pas rien dans mon cas vu que je ne recommence quasiment jamais deux fois un même jeu, et le finir à deux reprises, c'est la seule fois (Pokémon est un cas à part, of course). Je ne parle même pas du fait que plus de la moitié des rpg auxquels j'ai joués, je ne les ai pas finis (même un Dark Chronicle que j'adore, ou encore Star Ocean 3 pour deux exemples de la même époque). J'ai bien recommencé plusieurs fois FF X (surtout pour refaire du blitzball en fait), mais jamais jusqu'au bout, de même pour Tales of Symphonia - j'avais essayé pourtant. Suikoden V est un de mes jeux préférés sur console de salon (si ce n'est "le jeu que je préfère" ?) mais je n'ai jamais recommencé une partie, même pour tenter les 108 étoiles (oui, honte à moi !). Enfin, voilà, c'est pour dire qu'Arc est un jeu que jeu que j'affectionne particulièrement.


Après le coté émotionnel, je vais quand même essayer d'expliquer le pourquoi de cela - même si ça restera bien évidemment subjectif.

Kharg
Une chose déjà, le scénario possède un point fort indéniable : on suit deux histoires, Darc et Kharg. On apprend progressivement sur les liens qui les unissent, mais pendant les trois quarts du jeu, ils ne seront pas ensembles, ce seront même des ennemis. L'un est un Deimos, l'autre un humain (enfin c'est présenté ainsi au début), et autant dire qu'entre ces deux groupes, ce n'est pas l'amour qui règne. Darc est décrié parmi les siens car il est le fils d'un deimos et d'une humaine (un sang-mélé quoi) et Kharg déteste les Deimos car sa mère est morte à cause de l'un d'eux. On suit alternativement l'histoire de ces deux personnages, et c'est un point fort de ce jeu ; on voit donc les choses des deux cotés. De plus, l'histoire de Darc est plus sombres, il veut, de son coté, trouver sa place parmi les Deimos où c'est la loi du plus fort qui règne. Il y a un coté bad guy chez lui qui est forcément attirant du fait, qu'en général, on va jouer à travers le bon et valeureux héros dans 90% des jeux. Ça change aussi.
Darc... Quand même plus classe !
Deux histoires, ce n'est pas que deux personnages différents, ce sont aussi deux groupes différents, Darc et Kharg forment chacun leur équipe ; deux fois plus de personnages avec certains d'entre eux qui m'auront pas mal marqué comme Bebedora. A noter qu'il y a aussi deux personnages cachés dans le jeu (que je n'avais récupérés que dans ma deuxième partie). Chaque groupe a le même objectif, récupérer les cinq cristaux pour acquérir une puissance hors du commun, mais vous vous doutez, ils n'ont pas les mêmes intentions.
Nouveau chapitre
L'histoire, quant à elle, se révèle assez riche en rebondissements. Le monde est également vaste et, malgré un coté linéaire dans le jeu, on dispose d'une assez grande liberté dans ses mouvements. Revenir en arrière est une chose toujours faisable. De plus, le monde d'Arc, en plus d'être vaste, par sa diversité il est également assez séduisant. Il y a à coté un coté géo-politique également intéressant, un empire avec en face une alliance, relations difficiles face aux pressions militaires grandissantes d'un empereur hargneux. A rajouté à ces conflits entres humains, il y a la rivalité, même parfois la haine, qui peut tourner en guerre, avec les Deimos.

Affrontement dans un lieu symbolique
Le système de combat a pas mal cristallisé les critiques. Pour ma part, je l'avais trouvé, à l'époque, assez novateur. Il offre une assez grande souplesse dans la manière de gérer ses combats, il y a un mélange de classique et de tactic-rpg très plaisant. On pourra reprocher un coté un peu répétitif, un manque de diversité dans les techniques de combat. Mais le plaisir était là. Les combats, de même, ne sont pas toujours si faciles que ça (même si mes souvenirs remontent depuis...) ; de fait, je me souviendrai longtemps de ce boss final ô combien ardu (même la deuxième partie lorsque j'étais arrivé surboosté).
Le tout était tout de même servi par une réalisation de qualité.


Elle va tout changer !
Il y a comme ça des jeux qui nous marquent pour différentes raisons ; par exemple, un Disgaea, c'est son gameplay, le level-up de ses personnages, son coté délirant ; je parlais plus haut de Dark Chronicle, ce que j'y ai aimé c'est la liberté incroyable dans ce jeu, la possibilité de créer des villes, son système d'arme... Arc : le clan des Deimos, ce qui m'a plu, plus que tout, c'est cette double histoire, cette possibilité de suivre le jeu avec deux points de vue différents. J'ai été vraiment séduit par ce choix scénaristique. Il m'avait permis de vivre une expérience de jeu unique qui aujourd'hui est toujours là ancrée dans ma tête. C'est sans doute ça, ce qui fait que ce jeu est un de mes préférés !

mardi 11 octobre 2011

Les jours se raccourcissent... C'est aussi l'automne pour la japanimation !

J'ai déjà commencé à parler des nouveaux animés de cet automne dans mon billet précédent (Persona 4 et Fate/Zero). Depuis, j'ai eu l'occasion d'en commencer quelques autres. Cela fait très longtemps que j'ai pas vu autant de séries d'une même saison, il n'est pas garanti que je tienne sur la longueur ; je me permets encore un peu de temps libre à coté du boulot, mais, il ne faut pas que j'en abuse.
Enfin, le plus important, en illustrant ça bien, quelles séries ?

Note : Je ne donne pas ici de synopsis sur les séries dont je parle. Il existe, si vous en voulez, sur le net 30000 (plus ?) sites pour en trouver.

Un nouveau Last Exile !
Last Exile: Fam, the Silver Wing
(épisode 0)
Enthousiasme : Très très élevé... J'en suis fébrile !
 
Bon, il est vrai, il n'y a encore aucun épisode disponible... Sauf l'épisode 0 !
Je viens de le voir, bon mon niveau de japonais ne me permettait pas vraiment de comprendre ce qui se disait, j'essayais de capter quelques phrases et je profitais - surtout - des images. C'est là que se retrouve tout mon enthousiasme : mais purée, ça donne envie !!!

 
 
 

Rien que ces images, ça ne donne pas envie ?

Last Exile est un de ces animés que je chérie beaucoup, c'est une superbe série (Gonzo était alors à son apogée ! Avant une longue chute aux enfers...) à la fois captivante par son univers mais aussi par son graphisme. Du coup, quand j'ai appris pour cette suite : j'étais aux anges ! Bon, un peu de craintes aussi, c'est vrai, mais je suis quelqu'un d'optimiste. L'histoire se déroule semble-t-il 2 ans après la première série, donc, c'est vraiment une suite (avec Dio en plus~). De ce fait, je vais essayer de récupérer mon coffret dvd au plus vite pour profiter de le revoir, ça fait quelques temps que j'n'ai pas revu Last Exile.

Pour ce que j'ai pu voir de cet épisode 0. De un, c'est beau !, de deux, purée ces batailles en mettent plein la vue, de trois, l'ambiance me plait.
Bref, pour me mettre l'eau à la bouche, c'est réussi.

Gundam... A comme Age !
Mobile Suit Gundam Age
(épisode 1)
Enthousiasme : (Très ? à voir) Élevé !

Poursuivons par le nouveau Gundam. Pour préciser la chose, je ne suis pas un fanatique de cette franchise, ce n'est pas pour cette raison que je m'intéresse à chaque Gundam qui sort, c'est juste que Gundam SEED est (après les animés d'Aria) ma série préférée de la japanimation. Donc, il est vrai que je porte un certain intérêt à cette saga, mais par exemple, je ne porte aucun, ou presque, intérêt à la série originale de Gundam que beaucoup considérent comme la -vraie- saga. Moi, elle ne m'intéresse pas. Enfin bref.
Nouveau Gundam, nouvelle chronologie, donc il n'y aaucun rapport avec ceux d'avant (à la différence d'Unicorn). J'apprécie.
J'avais beaucoup de craintes, comme beaucoup, sur Gundam Age. Cette crainte était cristallisée par ce nouveau charac-design très enfantin. Du coup, j'ai lancé ce premier épisode avec pas mal d'apprehension. Qu'en est-il maintenant ?
 
 
Autant dire que j'ai pas mal apprécié. Bon, je le reconnais, je suis un public assez facile à convaincre. Mais j'ai trouvé ce qui peut me plaire, une série avec des persos plutôt convaincants, avec Flit et Emilie, ainsi que l'histoire. On conviendra qu'on fait avec eux dans le grand classique, mais j'ai trouvé la présentation de leur personnage plutôt efficace. On retrouve de même les grands classiques de la saga : tragédie spatiale, un ennemi inconnu, une attaque de colonie et une nouvelle arme sécrète qu'est... le Gundam. Flit est un génie et sera le pilote du Gundam Age. En fait, tout est classique, on peut même dire que rien ne peut surprendre dans ce premier épisode. Mais j'ai aimé. La dernière séquence avec l'activation du Gundam est assez classe et promet de futur combat assez intense. J'apprécie aussi pas mal de mecha-design des E.U., à la mi chemin entre robot et créature niveau apparence. Ils ont un coté assez "effrayant" qui place déjà cet adversaire comme un ennemi dangereux.
Vais-je poursuivre ? Oui, bien sûr !

Je ne suis pas aussi enthousiaste qu'elle.
C³ - Cube x Cursed x Curious
(épisode 1)
Enthousiasme : Ça va.

Une comédie ecchi de cette saison. Je l'ai commencée pour son générique en fait (chanté par Yukarin). J'aime bien cette ce chanteuse-seiyuu, j'ai cédé rien que pour ça. A coté, je reconnais qu'il n'y a pas grand chose de fabuleux. Le premier épisode se regarde bien mais ne se démarque pas des productions habituelles de ce genre.
J'ai quand même bien apprécié le personnage de Fia et Konoha avec ses excès de rage était plutôt marrante (surtout quand elle explose les plats et verres). Le reste que ce soit histoire, même niveau réalisation, c'est correct, mais je doute que ça soit une série avec un fort potentiel surprise.
Vais-je suivre la série ? Je ne sais pas encore, au moins quelques épisodes déjà. Mais si je manque de temps, elle risque de rapidement passer à la trappe.

Ça ne se refuse pas...
Phi Φ Brain: Kami no Puzzle
(épisodes 1 et 2)
Enthousiasme : Ça va.

Autant dire, si ce n'était pas Junichi Satô aux commandes (le génie derrière les animés d'Aria~ mais aussi d'autres bijoux comme Kaleido Stars, Umi Monogatari, Princess Tutu, etc.), je n'aurais pas regardé cette série. Il travaille aussi cette saison sur Tamayura - hitotose, série qu'à coup sûr je vais préférer, mais, n'ayant pas encore vu ses oavs, je préfère attendre. Je me tourne donc vers Phi Brain (par défaut ? un peu donc).
Sur ces deux premiers épisodes ? C'est correct. Je noterai surtout le scénario plutôt original avec ces puzzles à résoudre, ça donne un certain intérêt à l'animé. Ce qui me gène un peu plus, ce sont les personnages aux traits de caractère exagérés, j'ai toujours un peu de mal avec ça. Puis le charac-design ne m'aide pas. Si l'idée de base du scénario est intéressante, l'histoire, après, prend une tournure classique puisqu’il s'agira de vaincre les maitres des puzzles un à un pour atteindre les Dieux.
Vais-je continuer ? Pour May'n déjà (qui s'occupe du générique, et j'adore en général ses musiques - souvenir de la Japan Expo -), j'aurais envie de dire oui, pour l'animé après ? Je ne sais pas.
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Voilà pour cet automne, sauf envie soudaine imprévue, je ne pousserai pas plus loin cette saison (il reste juste Chihayafuru qui me fait de l’œil, Tamayura aussi, mais j'en ai déjà parlé plus haut). Ça fait quand même déjà pas mal de séries à suivre (et je sais que j'en lâcherai au moins une ou deux en cours de route). Après pas mal de temps déconnecté du rythme saisonnier, je reconnais que ça fait plaisir de reprendre ses visionnages réguliers (même si attendre une semaine est toujours agaçant~). On peut dire que je suis plutôt satisfait avec déjà un Gundam Age qui me réconforte, un Last Exile qui sans avoir vu le premier épisode me donne déjà des frissons de bonheur, un Persona 4 qui me fait plaisir.